SMALL STORIES AROUND HOME AND SPACE.
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Comme à chaque fois, j’essaye de tourner un problème plusieurs fois entre mes mains, et de trouver un côté différent à aborder. Parler d’histoire d’une autre façon, et interroger les lieux qui nous ont vu grandir et notre façon de nous en souvenir. Une question qui est progressivement apparu, simplement.
En recherchant autour du thème des lieux, des espaces, la maison d’enfance s’est creusée une place particulière dans mon esprit.
Des espaces qui nous ont vu nous construire et qu’on emporte un peu avec nous.
La maison d’enfance, c’est celle de « Little women » emplie de rires, de pleures de pièce de théâtre improvisées. C’est le bungalow sur pilotis de « Minari » , image d’un rêve américain désabusé. La maison à dépoussiérer de ses noiraudes dans « Mon voisin Totoro », et aussi le foyer d’accueil de « Sunny » et sa voiture qui fait voyager en rêve ses petits habitants.
C’est même le village d’enfance dans « Haute couture » on l’on revient des années plus tard affronter ses démons. Et brûler tout. Ou démolir tout comme dans « Démolition » où Jake Gyllenhaal cherche à se reconstruire. La maison métamorphose de « L’écume des jours ».La maison qui s’envole dans « Up », celle qui marche dans « Le château ambulant ».
CHILDHOOD HOME
Cette année, ma maison de famille, celle dans laquelle j’ai grandi va être mise en vente, et me replonger dans les souvenirs passés ici, et là, dans les recoins de cette petite maison de banlieue parisienne m’inspire à questionner les gens qui m’entourent sur leurs, maisons, d’enfances.
Pourquoi d’enfance, par ce que je reflète sans doute mon propre ressenti, et l’enfance m’a donné mes codes d’aujourd’hui, mes inspirations et des thèmes vers lesquels je reviens sans cesse.
Et c’est justement pour aller plus loin et comprendre mieux des autres visions que je m’interroge sur les espaces qui nous marquent. Qu’ils soient physique ou métaphysique, empreint de nostalgie, ou de vision du futur.
Des espaces rêvés aussi, qu’on n’a imaginé, où l’on se rend en rêve. Où voyagez-vous dans vos rêves ? Quand j’étais plus jeune, j’ai lu un livre qui m’a beaucoup marqué à ce sujet. « Les neufs vies du magicien » de Diana Wynnes Jones. Christopher, voyage toutes les nuits dans ce qu’ils pensent être un rêve, vers d’autres mondes. Il se glisse hors de son lit et passe derrière l’armoire de sa chambre, là où se tient ce passage vers l’ailleurs. Dans mes rêves, c’est dans des endroits où je ne reviendrai plus que je vais. La maison de mes grands-parents, mon ancienne école… Et quand je rêve éveillé, ou vais-je ?
En parcourant les interviews déjà réalisées, en parlant un peu autour de moi, je réalise que la maison de notre enfance revient souvent, abordée de différentes façons. Le jardin de nos grands-parents qui nous à inspiré, la nature dans laquelle on a grandi, la famille qui nous entourait ou au contraire le vide qu’elle a laissé.
Les choses invisibles qui nous ont été transmises, et qui perdurent dans notre souvenir de ces lieux qui s’animaient de nos passages à une époque.
Alors parler de ces lieux fait perdurer aussi la mémoire de ces moments, et ouvre aussi une fenêtre différente sur l’histoire de chacune de ces personnes.
Une approche différente mais similaire à laquelle c’est prêté Amy est de s’intéresser aux lieux de vie de personnalités qui l’inspirent. Revenir à l’origine et le cœur le plus intime de l’historique de Johny Cash et Dolly Parton. Elle écrit, « I am inspired by creativity that comes from hardship »
Des témoignages du passés, mis en images, en mots aussi.
Au détour d’une conversation, j’ai pu échanger autour des lieux qui ont vu grandir deux de mes amies. J’ai voulu immortaliser ces conversations, ses traductions de quelque chose de spécial, d’un souvenir et de comment l’on s’en rappel.
-Georgia
Childhood home : Amy
Manchester
From a conversation with Amy. She grew up near Manchester, Uk. This photo is from the first house she lived in. It is a typical factory house bought by her Grandmother for her mom. She moved to a house near by a factory that would smells like biscuit.
I loved to hear her story, and find similarity and difference into Great Britain and France cityscape.
The red bricks is very typical, so are the factory houses architecture. But that’s also something you can find in North of France where part of my family comes from. Same and different.
I wanted to share those talk, and cherish those memories into illustrations. Find more about Amy’s story into her interview.
-Georgia
Childhood home : Shukei
Changsha
From a conversation with Shukei. She grew up in China and used to live in her Grandmother’s apartment with her parents, in Changsha.
Near the apartment, a small park, and that is this park we can see through the window of the room in the picture. The place was full of camphor trees, filling the area with a nice smell.
A window to look back in time. I like how the smell can play a big part in memory. A smell can fill a place, and help you remember places you visited.
Now, Shukei lives in Paris and we portrayed her place last year in an interview. Discover it now, and through it, her story.
-Georgia
Childhood home
Dolly Parton’s childhood home
Dolly Parton’s childhood home was in Locust Ridge, the Great Smoky Mountains of East Tennessee.
I am inspired by creativity that comes from hardship, The song « Coat of Many Colors » Tells of how Dolly Parton’s mother stitched together a coat for her daughter out of rags given to the family, Dolly was proud to wear the coat to school yet the others laughed and made fun of her for wearing a coat made of rags.
-Amy
Childhood home
Johnny Cash Boyhood Home Arkansas
« I am inspired by creativity that comes from hardship, In March 1935, when Cash was three years old, his family settled in Dyess, Arkansas, a New Deal colony established to give poor families the opportunity to work land that they may later own. From the age of five, he worked in cotton fields with his family, singing with them as they worked. The Cash farm in Dyess experienced a flood, which led Cash later to write the song « Five Feet High and Rising ». His family’s economic and personal struggles during the Great Depression gave him a lifelong sympathy for the poor and working class which inspired many of his songs. «
-Amy